Camponotus nicobarensis est une fourmi tropicale robuste, idéale pour les amateurs d’exotisme et d’observations animées. Une star de l’élevage, pleine de couleurs et d’énergie.
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| Critère | Détails |
|---|---|
| Difficulté | Débutant (attention à l’humidité) |
| Colonie | Polygynes (souvent oligogynes) |
| Reine | 14–16 mm, rouge à brun foncé, jusqu’à 20 ans |
| Ouvrières | 6–10 mm, brun rougeâtre à foncé (minor, media, major) |
| Soldats (majors) | 11–13,5 mm, puissantes mandibules |
| Mâles | 8–9 mm, noirs |
| Nutrition | Miellat, fruits, insectes, viande crue |
| Humidité | Aire de chasse : 65–80 % / Nid : 65–80 % |
| Température | Aire de chasse : 21–35°C / Nid : 23–28°C |
| Hibernation | Pause hivernale douce (16–18°C, 2–3 mois) |
| Nidification | Plexiglas, tubes, pierre, plâtre, bois creux |
| Développement | Environ 28 jours œuf → ouvrière (selon température) |
| Taille de la colonie | Jusqu’à 30 000 individus |
| Particularité | Polymorphe, très active, rapide, vive, grande taille, essaimages saisonniers |
Camponotus nicobarensis est une fourmi originaire d’Asie du Sud-Est, impressionnante par sa taille, ses couleurs flamboyantes et sa vitesse de développement. Facile à élever, elle séduit aussi bien les débutants que les éleveurs confirmés. Une colonie dynamique, polymorphe et très active qui garantit une observation passionnante au quotidien.
Camponotus nicobarensis est une fourmi très présente dans les forêts subtropicales asiatiques, mais elle s’adapte également bien aux zones semi-urbaines. Très rapide, opportuniste et peu craintive, elle montre une activité diurne et nocturne continue. Ubiquiste, elle est capable de coloniser rapidement de grandes surfaces, au sol comme en hauteur, en utilisant un système complexe de phéromones.
La reine, majestueuse avec ses 14 à 16 mm, arbore une teinte rouge à brun foncé. Les ouvrières mesurent entre 6 et 10 mm, avec une coloration similaire. On distingue trois castes : minor, media et major, ces dernières pouvant atteindre la taille de la reine et exercer des morsures puissantes. Les mâles, plus petits (8–9 mm), sont noirs. Cette espèce est polymorphe, ce qui en fait un spectacle vivant et varié.
Vorace et omnivore, Camponotus nicobarensis se nourrit principalement de liquides sucrés (miellat, fruits, pseudo-miellat maison) et d’insectes (mouches, moustiques, vers de farine, criquets). En élevage, on peut aussi proposer des bouts de viande crue. Une nourriture équilibrée est indispensable pour soutenir son développement fulgurant.
Elle apprécie la chaleur (23 à 28°C) et une humidité élevée (65–80 %), tant dans le nid que dans l’aire de chasse. La colonie peut être logée dans des nids en plexiglas, tubes, plâtre ou pierre reconstituée. Attention, cette espèce est très active et a tendance à s’évader si l’installation n’est pas bien sécurisée.
Bien qu’elle ne nécessite pas d’hibernation stricte, une pause hivernale entre janvier et mars à 16–18°C est recommandée. Durant cette période, les ouvrières continuent de fourrager, mais la gyne cesse de pondre. Cette pause est bénéfique à long terme.
L’essaimage a lieu au début de la saison des pluies. La fondation se fait de manière claustrale. Le développement est rapide : à température idéale, il faut environ 28 jours pour passer de l’œuf à l’ouvrière. Une colonie bien établie peut compter plusieurs dizaines de milliers d’individus.
Camponotus nicobarensis est idéale pour débuter dans l’élevage exotique. Sa vivacité, sa diversité morphologique et son comportement complexe en font un sujet d’observation privilégié. Elle reste toutefois sensible au stress et à l’hygrométrie, deux points clés à surveiller pour une colonie prospère.
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